Cartes postales

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Aujourd’hui, le visage industriel de l’agglomération Rambertoise a changé. La fumée des cheminées, déroulant leurs volutes, ne sont plus que souvenirs. Il n'y a plus que des traces, des signes du passé. De cette époque révolue, mais pourtant pas si lointaine, dont il ne reste que quelques photos, mériterait qu’on s’y intéresse plus largement, ne serait-ce que pour redonner vie à ces hommes et à ces femmes d'un autre temps qui, pour certains, ont été nos ancêtres. N’oublions pas de souligner que certaines usines de Saint-Rambert-d’Albon, après la Première Guerre mondiale, faisaient partie de la « grande industrie chimique dans la France du Sud-Est ».

Industrie - Usines du Cappa

Etablissements Gauthié-Miribel : La première industrie du quartier du Cappa est une usine fabriquant des engrais organiques et chimiques, et autres substances diverses, telles que des sulfates et oxydes de fer ou de l’acide sulfurique. Elle a été créée en 1905 par des négociants de Vienne, Louis Léo Miribel, associé avec sa sœur, Marie Miribel, épouse de François Joseph Gauthié, d’où le nom d’Etablissements F. GAUTHIE et L. MIRIBEL. Elle employa jusqu’à une quarantaine de salariés aux périodes fastes. Le siège social de cette société, constituée le 3 novembre 1893, était à Vienne, route d’Avignon. Louis Léo et Marie Miribel avaient déjà formés une première société, en nom collectif M et L.MIRIBEL, pour le commerce des déchets de laines et d’engrais. Ils l’avaient dissoute devant le tribunal de commerce de Vienne, le 30 octobre 1895. En 1910, ils installent également un commerce qui consiste en le lavage des déchets de laine et déchets de coton, et entrepôt de matières textiles dans les locaux de l’ancienne sparterie des Roches-de-Condrieu mais, dans le souvenir des anciens, l’entreprise ne fonctionne que peu de temps.

Roger DESSEMON – Tous droits réservés.